Central Park et... Grand Central

Dur, dur, le réveil ce matin. Pour avoir couché le soleil, la veille, du haut du Rockfeller Center, les mines étaient déconfites, ce matin.

Malheureusement pas seulement à cause de la fatigue. Ceux qui sont au courant comprendront : Arthur, au lever, n'allait pas vraiment bien, rencontrant les mêmes problèmes que fin juin, début juillet, ce qui nous a décidé à faire ce qu'on craignait un peu au départ de France : se mettre en quête d'un médecin valable et, si possible, parlant français, pour lui expliquer dans le détail nos petits tracas. Via le consulat général de France (réactif et pro) nous avons été mis en contact avec la perle rare - si elle tombe sur ce billet, elle se reconnaîtra - française, installée ici depuis plusieurs décennies, charmante, pro et assez circonspecte sur le "sérieux" de ses collègues français. Coût de la consultation : 300 $ (on vous rassure, qui seront pris en charge par Sécu mutuelle et assurance complémentaire). Ca aussi, ça aura fait partie de l'aventure. Mais attendre d'être aux Etats-Unis pour avoir le début d'un diagnostic quand on a écumé, à Paris, ce qui est censé se faire de mieux en matière de pédiatrie, tout ça laisse songeur. Pour plus de détails, parents ou amis, nous vous tiendrons au courant par courriel.

Etre parents, c'est s'occuper de sa progéniture quand ça ne va pas. C'est aussi s'occuper des deux autres, Aurélien et Clémentine. Il y a quelques jours, à Boston, comme ça n'allait déjà pas, Olivier était resté avec Arthur à la maison. Cette fois-ci, c'est Delphine qui est restée auprès de lui, l'emmenant en fin d'après-midi chez notre bonne bienfaiseuse, dans l'East side, sur Manhattan à la station de métro Grand Central. Olivier, lui aussi, était dans Manhattan. A la découverte de Central Park. What else on a sunday afternoon ? Certes, les lieux étaient archibondés, mais quel coup de poing ! Quel incroyable mélange entre ce poumon vert et l'enfer de bitume qui l'entoure. Après avoir pris possession, auprès des Français qui nous y précédaient, de la voiture des Hamptons (conduire dans la grosse pomme, ça aussi, c'est fait, même pas mal :-), la "team" C pour Central Park se mit en quête de vélos à louer. Une denrée rare pour une journée de forte affluence (il semblerait que tous les Français résidant à NYC s'y étaient donnés rendez-vous, on y entendait plus la langue de Molière que dans certaines stations de métro parisiennes). Mais après un petit quart d'heure d'attente, nous avons trouvé nos "cruisers". Des vélos sans vitesse avec un seul plateau (ceux est fâcheux pour grimper les nombreux faux plats et côtes du parc). Qu'importe ! Le plaisir était au rendez-vous. La triplette en petite reine a fait tour des lieux en un peu plus d'une heure (bravo Aurélien) et méritait bien un bon milk shake du glacier Grom (qu'on retrouve aussi à Paris, Florence & co).

Le Conservatory Water Pond où on peut louer des bateaux miniatures télécommandés

Vous avez dit déjeuner dominical champêtre dans la stricte intimité ?

L'appel de la forêt ?

Mélange de béton et de verdure

De là-haut, la vue ne doit pas être mal

Après un petit road trip en voiture pour relier Central West (l'avenue qui longe le bord ouest du parc) à l'East side afin de retrouver Arthur et Delphine, la famille était à nouveau réunie. Ici, ça n'est pas comme à Paris. Vous avez besoin de médicaments un dimanche ? Pas de problème. Une pharmacie/officine vous les fabrique même dans la demi-heure. Même si le fait d'avoir une voiture nous permettait ensuite de nus faire une petite balade dans Manhattan, tout le monde en convenait : on préférait plutôt rentrer à Brooklyn pour dîner tranquillement en famille. Retour à Williamsburg par le pont qui passe au dessus de la Roosevelt Island. Là encore, le spectacle est à couper le souffle. Malgré les rails de sécurité, la vue sur la skyline est imprenable. Arrivée à Williamsburg à 20 heures pétantes pour garer la voiture, s'acheter deux canettes de Brooklyn Lager afin de conclure cette journée sur une meilleure note que ce matin.