mardi 18 août 2015

A la découverte de Montauk


Aujourd'hui nous sommes partis à la découverte de la presqu'ile, enfin du bout de la presqu'ile : Montauk (du nom de la tribu indienne qui vivait paisiblement ici avant de se faire déloger par les envahisseurs au début du 17e siècle) et son phare.

Montauk diffère complètement de East Hampton et des villes croisées jusqu'à présent : acheter une maison ici coûte probablement aussi cher qu'ailleurs dans cette partie de Long Island mais c'est beaucoup plus simple et cela ressemble plus à une petite station balnéaire sans grandes constructions ni maisons bien léchées. Il y a quand même un hôtel très réputé. Si East Hampton a quelque chose de Deauville ou du Touquet, Montauk est probablement plus proche de St Jean de Luz. Ce n'est pas le même type d'élégance

Cela semble aussi être la capitale locale du surf - on croise quelques types en décapotables, Ferrari notamment, avec leur planche debout sur le siège passager avant, so chic. Surtout, à peu près toutes les boutiques sont dédiées à ce sport : vente ou location de planches, de planches de body-surf, T-shirts, caquettes, de wax, etc. Ici, un autre sport favori des autochtones est la pêche sportive. Comprenez, aller en bateau en haute mer et pêcher le thon, le requin (le mako semble être l'espèce la fréquente même si les grands blancs sont également là) et surtout l'espadon ou le marlin. Ces jours-ci, il y a justement une compétition de pêche au requin.

Montauk, dans un passé plus lointain, a aussi été (comme toutes les villes ou villages de ce coin-ci du comté de Suffolk) le port d'attache de nombreux baleiniers. Jusqu''au 19ème siècle environ (dans le phare il y a quelques exemplaires de harpons, accompagnés de photos de l'époque). C'est d'ailleurs ce qui a fait la fortune de nombreux pêcheurs (c'était le cas aussi à Boston). Dans de nombreuses grandes villes d'Amérique, avant l'apparition du gaz, l'éclairage public se faisait grâce à de l'huile de baleine.

Au bout de la presqu'ile : le phare construit en 1796 et "illuminé" jusqu'à il y a encore quelques années grâce à un mécanisme de lentilles et d'ampoules inventé par un ingénieur français : Fresnel.  Honnêtement, nos n'en avions jamais entendu parler avant. Evidemment nous n'avons pas résisté à l'envie d'y grimper (ce qui se fait de manière très organisée : par petit groupe de 5 -10 personnes car l'espace en haut est tout petit). Ce n'est pas non plus le phare de la baleine de l'île de Ré. Ici, pour des raisons de sécurité - sait-on jamais si un touriste tentait de se jeter par dessus bord de tout là-haut - on a juste le droit de pointer le bout de son nez en dehors du phare mais pas de faire le tour du garde-fou. 

Après retour à la maison, lunch ombragé dans le jardin et ses cardinaux et découverte, en fin d'après midi, une fois que le soleil tape moins fort, d'une nouvelle plage (on nous étions - comme d'habitude - seuls). On n'a pas à se plaindre, quoi !


le phare de Montauk





North West Harbor







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